Taranis
Taran , le grondant, le bruyant. Dieu de l'éclair et de l'action instantanée
Dieu masculin par excellence.
Il détruit et féconde. Il illumine et brûle
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Dans la mythologie celtique gauloise, Taranis est, avec Esus et Teutatès, un des Dieux d’une triade celtique attestée par le poète latin Lucain. C’est un dieu des plus importants du panthéon gaulois. Son nom signifie « le tonnant » (tarann en breton et gallois).
Taranis est un Dieu Céleste tandis qu'Esus serait un Dieu Chtonien
L'un et l'autre se partageant successivement les honneurs de la Grande Déesse de la Terre : Rigani.
Son culte est attesté en Grande-Bretagne, en Rhénanie, en Dalmatie, en Provence, en Auvergne, en Bretagne et en Hongrie. Ses premières représentations prennent forme peu avant la conquête romaine. Époque mouvementée alors que, sous l’influence de ses voisins, la Gaule commence à représenter ses Dieux sous formes de statues et leur élève des autels et des lieux de cultes plus importants que jadis. On a retrouvé sept autels consacrés à Taranis, tous portants des inscriptions en grec ou en latin à travers l’Europe continentale. On peut aussi mentionner le magnifique chaudron de Gundestrup (200 ou 100 avant Jésus Christ) retrouvé au Danemark.
Ce Dieu serait le plus souvent représenté comme un homme d’âge mûr, barbu et viril dont les attributs distinctifs sont la roue solaire, un sceptre et des esses (éclairs). Il est parfois accompagné d’animaux : cheval (animal au rôle psychopompe), aigle ou serpent. Au regard d’autres mythologies de l’Antiquité, on fait parfois les rapprochements suivants : * le dieu romain Jupiter (à la Foudre) * le dieu grec Zeus (au Fulmen) * le dieu germanique Thor (au Marteau) * le dieu slave Svarog (dieu du ciel/forgeron et dragon céleste cracheur de feu) tient une roue.
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